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L’école de médecine d’Alger : 150 ans d’histoire : de 1857 à 2007.

vendredi 13 mars 2009, par Collectif.

S’il y a bien un domaine où les hommes doivent se retrouver, c’est bien la médecine. Le serment d’Hippocrate, même s’il n’est pas prêté dans tous les pays, unit universellement le corps médical. L’homme est toujours au centre des préoccupations de cette profession et sa santé, hier comme aujourd’hui, a été et restera toujours une occasion d’échanges et de travail en commun.


En Algérie, dès les premières années, le domaine de la santé a mobilisé les énergies et le savoir, comme le démontre la rétrospective remarquable présentée par ce site que j’ai découvert en zappant sur la toile.

Il est utile préalablement de prendre connaissance des études remarquables réalisées par le Cercle algérianiste sur la Santé voir http://www.cerclealgerianiste.asso....


Puisque tout commence par l’instruction, il n’est pas inutile de mettre en parallèle ce qui se passait en France à la même époque.

Une des premières lois sur le sujet au XIX° a été la loi Falloux. Voici ce que disait en 1850 , son rapporteur Adolphe Thiers : " Il ne faut pas instruire le pauvre !" Il faut " ramener l’enseignement primaire à ce qu’il a d’essentiel ", " Lire, écrire, compter, voilà ce qu’il faut apprendre, quant au reste, cela est superflu."

Du reste, l’enseignement primaire n’est devenu obligatoire en France qu’avec la loi du 8 mars 1882, époque où notre pays comptait quelque 600 000 enfants non scolarisés.

Un proche originaire de la banlieue d’Alger, ancien du lycée Ben Aknoun, étudiant en médecine à Alger dans les 1959-1962, m’a fait remarquer que les écoles en place en 1830, qui ont disparu par la suite, étaient des écoles coraniques, contrôlées par l’administration turque.

Par ailleurs, question de sémantique, à propos du passage L’école de médecine d’Alger et les débuts de l’enseignement supérieur en Algérie. Un nombre très limité d’Algériens autochtones put franchir le seuil de ces écoles supérieures tout au long de la période coloniale, mon ami estime que le nombre d’Algériens dans les universités a été en augmentant du début du vingtième siècle au milieu du vingtième siècle.

C’était bien entendu insuffisant par rapport à la population d’ensemble. Dans le cas contraire, l’histoire aurait sans doute été écrite autrement.

http://www.santemaghreb.com/algerie...


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